Skip to main content

LE DON DE SOI

Chacun de nous peut faire preuve de bonté et d’altruisme ! Nous sommes tous responsables, tous capables et parfois même indispensables. Mais qu’est ce qui nous pousse à agir ?

« Et tu aimeras ton prochain comme toi-même »

A la base de toutes les relations, ce verset recèle un secret que nous dévoile le Tanyah. Au delà des mots, c’est à la rencontre de notre moi spirituel que le commandement « d’aimer son prochain comme soi-même » nous conduit.
Le chapitre LEV (32, coeur) du Tanyah introduit le fait que nous ne formons qu’une seule âme avec l’autre, amenant par là même l’idée que l’amour pour l’autre n’est égal qu’à l’amour de soi. En effet toute la différence c’est notre corps. Hormis cette enveloppe, nous ne formons qu’un avec l’étincelle divine de l’autre. Plus encore, cette âme est une parcelle de nous-mêmes à laquelle nous étions rattachés dans les mondes supérieurs. Là ou les différences sociales n’existent pas, là où règne la pureté, dans le monde de vérité, tout proche de Dieu.
C’est à ça que nous travaillons ici-bas. Chaque jour, en suivant les commandements de Dieu, nous raffinons notre corps afin de pouvoir percevoir cette partie d’âme chez l’autre, cette fraction de nous que nous avons perdue à travers la matière. Alors, l’amour pour l’autre nous attire comme un aimant et nous relie à notre ressenti le plus profond.
C’est pourquoi le don de soi fait partie intégrante de cette quête spirituelle.
Etre à l’écoute de l’autre, ressentir sa souffrance et vouloir l’apaiser est un appel des nechamot. Que l’autre soit foncièrement différent de nous ou pas, nous allons répondre à cet appel et l’aimer malgré tout.
De cet amour naît l’énergie première pour aider les plus démunis, monter des associations, organiser des opérations, mettre en place des manifestations au profit de ceux qui en ont le plus besoin, donner de son temps, de son argent, de ses biens, ouvrir les portes de sa maison, de son coeur, apporter de la joie, offrir, distribuer, partager… il n’y a aucune limite.

La générosité en héritage

Cet amour de l’autre est inscrit dans nos gènes. C’est Avraham le premier qui nous montre la voie à suivre. Sa générosité innée est un exemple pour toutes les nations, à plus forte raison pour notre peuple. Il pourvoyait le gîte et le couvert à tout celui qui s’arrêtait près de sa tente, sans compter et sans faire de différences. Il avait même instauré une sorte de tribunal pour trouver des solutions aux problèmes des autres, qu’ils soient d’ordre intellectuel ou psychologique. Un pionnier !
Tout cela parce qu’il aimait son prochain au delà de lui-même. Cette notion de bienveillance est proche du sacrifice. C’est pourquoi dans la Torah, le sacrifice d’Isaac est mentionné juste après la générosité d’Avraham. Car c’est ce qu’il a montré à son fils durant toute sa vie, sa façon d’agir avec les autres, qui incite Isaac à accepter son sacrifice sans poser la moindre question.
De là nous apprenons l’importance de donner l’exemple à nos enfants. Il voient leurs parents agir et sont imprégnés de cet amour un peu fou qui rejaillit sur leur éducation et leur être en devenir.

Croire en un monde meilleur permet d’accomplir de belles choses

L’engagement consiste à découvrir qu’en donnant de soi on peut accroître notre bien-être. Se débarrasser de cette impression qu’il est impossible de changer les choses. Dépasser sa peur, et découvrir qu’en s’agrégeant aux autres, on augmente sa puissance et sa joie. Ceux qui en ont la profonde volonté, ceux qui y croient vraiment passent à l’action. Ils sont à la source du mouvement.
Puis il y a ceux qui se laissent happer par l’envie d’y croire. Ils montent dans un train déjà en route et se rendent compte qu’ils ont eux aussi la possibilité d’agir. Dans un cas comme dans l’autre, la motivation reste la même et participe au même résultat : celui de faire le bien.

Les bénévoles de lev Tov

Ils sont sa force, son moteur et l’âme de Lev Tov. Ils sont un seul coeur et battent la même mesure, celle qui répond au don de soi. Chacun par sa différence apporte sa juste valeur et contribue au développement de l’association. Ils sont une grande famille qui ne cesse de s’agrandir en écho aux projets qui se font de plus en plus nombreux.
Sans promesse de retour, ils donnent avec le cœur, sans chercher la récompense, sans savoir qu’ils recevront autant qu’ils donneront.
Ils sont les piliers d’un monde meilleur.